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Elle se déhanche, bouge doucement sur une musique qui maintenant enivre nos journées. Pourtant on s'en balance bien de la Valentina, de son escapade à Rome et de ses désirs de dolce vita, Elle vit dans nos crânes, avec son petit sourire mutin. It's wonderful, c'est comme ça. Depuis qu'on est gosse, on grandit à travers des spots publicitaires, des affiches aussi grandes que nos mères, fasciés brillant sur les immeubles parfois gris de Paris. On sifflote la musique de la dernière pub à la mode, inconsciemment pris dans l'engrenage, c'est qui ce type déjà ? Paolo Conte ? Si efficace. On rêve de liberté, de femmes modernes, du pantalon de Coco Chanel à la jupe asymétrique qu'on trouve dans n'importe quelle boutique de prêt-à-porter. Parce qu'il y a cette femme, dans notre dernier Vogue qui la porte tellement bien, et ce parfum, dieu ce parfum, si Hermès a l'air si sauvage, si libre, alors notre homme le sera aussi. Ce serait si beau, n'est-ce pas, d'être cet homme-là ? On les désire, férocement. Cet homme, cette femme. C'est l'histoire, d'une perfection calculée à la mèche près, la notre, la votre.


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7feetunder

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 dark fantasy.

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MessageSujet: dark fantasy.   dark fantasy. EmptyLun 23 Juin - 20:39


simon


Le bruit. Y’a quelqu’un à la fenêtre. Je gagerais que y’a quelqu’un à ma fenêtre. J’hésite entre un voleur, ou Vlad, mon petit frère. La dernière est presque plus plausible, malgré l’heure de la nuit. Il n’a peut-être que quatorze ans, il est doué pour se foutre dans une merde pas possible. En même temps, il est le cliché d’un enfant aux parents pas des plus présents dans sa vie. Nous le sommes tous, à quelque part. Je ne fais pas exception à la règle. Je finis par me lever, regrettant déjà la chaleur de mes draps, pour me pencher à la fenêtre, remarquant une silhouette. Bien trop grande pour être Vlad. Merde. C’est peut-être un voleur finalement. Plissant les yeux, et avec un courage que j’aurai du laisser au placard, je pousse d’un mouvement déterminé pour ouvrir la fenêtre de ma chambre. Puis… « Simon… » la surprise se fait entendre dans ma voix. Faut pas se méprendre, je préfère voir lui à un voleur, mais la nature de sa visite, à deux heures du matin me laisse perplexe. Et m’inquiète. Puisque je soupçonne qu’il ne soit pas dans un état des plus naturels. « Entre. » Je ne risque pas de le laisser planter à l’extérieur bien que je le supplie du regard de se montrer discret, n’ayant pas envie de réveiller la maison au complet. La présence de Simon dans ma chambre ne m’embête pas, depuis le temps que nous nous connaissons, pourtant, je ressens une certaine gêne maintenant qu’il vient d’y entrer, me prenant complètement au dépourvu. Croisant mes frêles bras contre moi, le le fixe un moment, prenant conscience que je ne suis pas habillée des plus adéquatement, même s’il s’agit de mon meilleur ami devant moi. « Qu’est-ce que tu fais ici Simon… Y’a un problème ? T’aurais dû m’envoyer un message, je serais venu te rejoindre. » Sauf s’il était dans un bar, là je n’aurais pu faire quelque chose, puisque n’ayant pas encore la majorité, je me serais vu interdire l’entrée. Lourdement, je me laisse tomber sur mon matelas derrière moi, ne pouvant me résoudre à décrocher les prunelles de mon ami. Je le connais. Je sais détecter la détresse dans son regard. Qu’il l’admette ou non. On a traversé des choses ensembles. Et lui plus que moi, a gardé de lourdes cicatrices de ce passé. Dans un sens, cela est compréhensif. Il s’agissait de sa Lilas avant tout. Et s’il est dans l’état qui me saute aux yeux ce soir, c’est exactement à cause de cette raison. Il n’a pas besoin de parler. Je le sais déjà. Je suis intuitive. Surtout lorsqu’il est question de lui. Toujours lorsqu’il est question de lui, j’ai envie de dire. Puis s’il est ici ce soir, c’est qu’il a besoin de moi. Et jamais, jamais, je ne le repousserai. Puisque je lui ai toujours promis d’être là pour lui. Allant même à contradiction avec ce que je suis parfois. Mais maintenant, s’il pouvait s’expliquer, je ne serais pas contre. « On peut dormir sinon. Si tu préfères. » Puisque je ne pourrai pas le forcer à dire un mot non plus. C’est comme il veut. Je ferai comme il veut.
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MessageSujet: Re: dark fantasy.   dark fantasy. EmptyMer 25 Juin - 18:52

lilas, lilas, lilas, putain. ton nom qui résonne dans ma tête, mon souffle trop bruyant, mes bras pendus à cette fenêtre, mon cœur réduit à de la poussière d'étoile, l'alcool qui bouffe ma gorge, la tête comme un manège. j'sais pas ce que j'fais là, au bord du balcon de cora, j'sais pas ce que j'fous, peut-être que j'ai besoin de parler, de rêver, de m'en aller le temps d'une nuit dans ses bras, indécis je resterai. la respiration courte, je me relève difficilement, les membres souffrants à cause de mon maigre effort, le regard posé sur les rideaux fermés. une douce lumière tamisée éclairait l'endroit, et les silhouettes sombres des meubles s'esquissaient entre les lueurs. cora, bordel t'es où ? j'vous jure, j'suis capable de chialer si elle ne me voit pas, si elle n'est pas là. histoire d'attirer l'attention de la belle, (ou la réveiller, qui sait, à deux heure du matin) je claquais mes doigts contre le fin métal qui encadrait la fenêtre. assez fort pour entrevoir les contours noirs de la belle demoiselle se mouvoir entre les filets de lumière. toujours la putain de crise d'asthme qui bouffe mon œsophage, la fenêtre s'ouvre sous mes yeux brillants par l'effort, ou bien la souffrance, ou bien l'alcool. j'ai tellement de raisons justifiant mes larmes impures. cora. je hausse un sourcil, mes cordes vocales sont apparemment trop endommagées. j'ai trop crié, trop hurlé ma douleur au monde. rendez-la moi, rendez-moi mon bonheur putain. cora. nouvelle tentative, un peu trop foireuse, ma voix ne veut pas se forcer, sale flemmarde. oh et merde hein. lâchai-je sous l'impulsivité du moment. mon amie me propose d'entrer, je ne rechigne pas, après tout, mes efforts auraient été vains si je déclinais l'offre comme un vieux con. le pas tremblant, le flou voilant mes yeux, mon bras se hâta sur le premier mur croisé, puis je m'assieds, atterré par l'alcool, un léger fracassement résonnant au creux des murs une fois posé sur le sol. ouuups. pardon, excuse-moi beauté. chuchotai-je le doigt sur les lèvres tel un gosse de cinq ans. me frottant les yeux, comme si ça pouvais me permettre de voir plus clairement, je ne pus m'empêcher d'observer l'endroit qui m'entourait. la chambre de cora, cora en petite tenue, ses yeux de biche et ses bras pâles croisés contre son buste. elle était belle, en fait. très belle. et là, bam ça m'reprend, lilas, lilas, lilas, le boum boum infernal qui torturait mon pauvre cœur. merde, merde, merde, je dévie le regard, je lève les yeux au ciel, comme si mes larmes pouvaient être gommées de cette façon. et là, comme par magie, comme si elle m'avait compris, comme si elle savait qu'elle allait effacer mes peines, cora qui me demande ce que j'fais là, si j'vais bien, ces mots plein d'attention me redonnant du baume au cœur. replongeant mes prunelles dans les siennes, je passe nerveusement ma main dans mes cheveux. j'sais pas. j'ai besoin de toi. parce que... parce que lilas, voilà. j'en peux plus sans elle, tu comprends ? et t'es la seule personne devant qui j'peux afficher mon cœur qui souffre. j'ai besoin de cora, j'aurais besoin de cora, tout le temps, tous les jours, pour toujours. pour moi, elle est ma deuxième lilas, sans les sentiments et les bisous dans le cou. j'ai jamais su si je la soulais, ou si elle était réellement sincère dans ses mots. peut-être est-ce égoïste de dire ça, mais peu importe. tant que l'image de son sourire continuera de voiler celui de lilas entre les commissures de mes souvenirs, tout ira bien. franchement, j'en ai rien à faire de l'intérieur, après tout, on ment sans cesse, les bonnes sœurs dans les églises, peut-être sont-elles de vraies putes à l'intérieur, on n'en sait rien. mais tant qu'elles font bien leur boulot, franchement, rien à faire. cora, c'est pareil. j'veux qu'elle ai l'air de m'aimer. j'veux qu'elle rit à mes blagues même si elle a des envies d'homicide sur ma personne. j'veux qu'elle me dise que j'suis beau même si je ressemble au pire des dépressifs. aime-moi, merde. cora me propose de dormir. je ris, un brin d'ironie au creux de ma gorge. pas vraiment, non. je marque une courte pause, en attrapant le paquet de clopes que j'ai acheté sur le trajet. je me relève, regrettant déjà le confort procuré par ma position assise, et je m'approche tel un fauve vers sa proie de la belle brune. tu crois vraiment que j'aurais escaladé ton foutu mur pour dormir ? un sourire narquois aux commissures des lèvres, je ne quitte pour rien au monde les océans émeraudes de mon amie. si tu la regardes, tu oublies lilas pendant ce temps tu sais, t'es bien plus belle quand t'es pas maquillée comme une voiture volée pour tes shootings. putain d'impulsivité, quand tu nous tiens. je regrettai déjà mes paroles que je plongeais ma tête dans le matelas de la brune, comme pour me cacher après mes beaux mots. putaaaain désolé j'suis bourré. le tissu devient humide par mes larmes. le mouillé désagréable au toucher sur mon visage, je relève légèrement ma tête, calant mes mains sous mon menton. lilas, elle te manque ? question qui, je le sais, va encore me poignarder en plein cœur, mais après tout, je ne pourrais jamais tomber plus bas. condamné dans les abysses du tartare.
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