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Elle se déhanche, bouge doucement sur une musique qui maintenant enivre nos journées. Pourtant on s'en balance bien de la Valentina, de son escapade à Rome et de ses désirs de dolce vita, Elle vit dans nos crânes, avec son petit sourire mutin. It's wonderful, c'est comme ça. Depuis qu'on est gosse, on grandit à travers des spots publicitaires, des affiches aussi grandes que nos mères, fasciés brillant sur les immeubles parfois gris de Paris. On sifflote la musique de la dernière pub à la mode, inconsciemment pris dans l'engrenage, c'est qui ce type déjà ? Paolo Conte ? Si efficace. On rêve de liberté, de femmes modernes, du pantalon de Coco Chanel à la jupe asymétrique qu'on trouve dans n'importe quelle boutique de prêt-à-porter. Parce qu'il y a cette femme, dans notre dernier Vogue qui la porte tellement bien, et ce parfum, dieu ce parfum, si Hermès a l'air si sauvage, si libre, alors notre homme le sera aussi. Ce serait si beau, n'est-ce pas, d'être cet homme-là ? On les désire, férocement. Cet homme, cette femme. C'est l'histoire, d'une perfection calculée à la mèche près, la notre, la votre.


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 BOOMERANG

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MessageSujet: BOOMERANG   BOOMERANG EmptyJeu 26 Juin - 11:49

BOOMERANG
w/ wolf


Le pigeon la regardait, avancer tranquillement, sans s'inquiéter de rien. Depuis certaines années, les pigeons parisiens ne craignaient plus les citadins. Pourtant Louison elle, elle craignait ces immondes bêtes. Certains n'avaient qu'une patte, d'autre avaient une couleur pas très nette. Ces oiseaux là étaient hideux. A croire que Louison avait peur de la laideur.
Le jardin du Luxembourg était sans doute le lieu favori de De Faust. Tout Paris semblait s'y précipiter, dès qu'un brin de soleil apparaissait. On aurait pu dire qu'elle ne sortait jamais, la belle, avec son teint tout pâle. Pourtant, elle sortait, elle se baladait, souvent seule, mais elle se baladait. Ses bottines avaient fait le tour de Paris, et ses yeux s'étaient posés sur tous les pavés.
Aujourd'hui, ses bottines et ses yeux ne seraient pas seuls. Quelques minutes plus tôt, elle avait appelé Wolf. Elle était tombée sur la messagerie, et elle aurait bien aimé écouter son répondeur pendant des heures. Elle était restée longtemps sans rien dire, après le bip. Comme si elle était paniquée à l'idée de laisser un message. Ca n'avait rien d'effrayant, pourtant. Mais lui demander de passer du temps avec elle, c'était difficile. Depuis toujours, elle avait peur du refus. Alors elle s'était contentée de dire "Je... Je suis au jardin du Luxembourg. Si tu veux, on peut s'y retrouver?" puis elle avait raccroché.
Maintenant qu'elle y repensait, elle n'avait pas dit "c'est Louison." . Tant pis, il devrait se débrouiller, deviner qui il devrait retrouver. D'autant plus que le Jardin du Luxembourg était grand, facile de s'y perdre. Tant pis, elle attendrait bien sagement, sur le rebord de la petite rambarde face au lac. Elle pourrait attendre des heures, des jours, des semaines. Tout ce qui l'importait c'était qu'il soit là.
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MessageSujet: Re: BOOMERANG   BOOMERANG EmptyJeu 26 Juin - 19:56

Tu sors du studio t'as passé une matinée de merde avec un photographe en carton. Dès que t'as compris que c'était lui qui allait te photographier t'avais qu'une envie c'était de faire demi tour. Mais ici on ne te donne pas l'espoir de t'enfuir, t'es là, tu y restes. Alors tu penses au fric que ces quelques heures de travail et de persévérance te rapporteront puis tu prends la pose. Toujours le même refrain, le même regard, le même sourire. Puis quand le photographe a assez de cliché il se barre, toi aussi. T'as pas eu le temps de te débarbouiller la gueule, t'as encore une bonne couche de fond de teint. Faut dire, la maquilleuse avait du boulot en te voyant arriver ce matin. T'as pas assez dormi, heureusement que des personnes compétentes sont à tes côtés pour camoufler la misère. Cette fois-ci c'est terminé pour la journée. Tu ne seras pas surpris de recevoir un appel de ton agent prochainement, mais à présent tu vas pouvoir penser à autre chose que ton physique, manger peut-être ? T'as toujours une tripe de vide, tellement contradictoire avec ton rôle de mannequin. Ça ne te pose aucun problème, t'as déjà assez de contraintes comme ça. Tu sors ton portable, c'est un réflexe, tu sais qu'il a sonné une bonne dizaine de fois, tu ne le mets jamais sur silencieux. Il paraît c'est impoli, peut-être. Des numéros inconnus, des notifications, puis Louison. La seule qui a le droit à sa place dans ton répertoire. Elle t'a laissé un message tu souris bêtement. Une touche appuyée plus tard tu entends sa douce voix raisonner dans ton smartphone. Tu ressens sa gêne quand cette dernière te propose de la rejoindre au jardin du Luxembourg. L'idée est plaisante, Louison pourrait te demander n'importe quoi tu le ferais.. enfin presque. Cette fille est dingue, non, cette fille te rend dingue ! Tu choppes le premier métro et te voilà en direction du paradis, en direction de ta belle. Comme-ci elle était tienne ? T'en sais rien, t'évites ce genre de sujet t'es pas certain d'avoir toutes les réponses. Tu t'es démerdé à acheter un paquet de fruit sec, non pas que t'en raffole, mais à défaut tu t'en contenteras. T'avais pas pensé que ce fameux jardin faisait plus de vingt hectares. Putain. Tu marches, tu zieutes de gauche à droite en l'imaginant comme une fleur au milieu du jardin, la plus scintillante, la plus pétillante. Tu vas pour l'appeler, renonçant à la chercher, au moment où tu aperçois une silhouette non loin de toi, face au lac, accoudée sur la rambarde. La voilà. Tu t'élances vers elle et c'est naturellement que tu l'attrapes délicatement par la taille et lui glisse un doux baiser dans le coup. « J'ai hésité à t'apporter une rose, mais fallait pas tomber dans le romantisme » T'as toujours eu ce manque de tact avec elle. « à défaut je te propose un abricot sec ? » Tu lui tends le sachet ouvert. Heureusement qu'elle te connaît un minimum, tu en ferais fuir plus d'une.
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MessageSujet: Re: BOOMERANG   BOOMERANG EmptyVen 27 Juin - 10:31

Ses doigts se promenaient sur la rambarde grise. Comme une enfant, elle imaginait que son index et son majeur constituaient deux jambes. Trop occupée par son jeu enfantin, elle n'entendit pas Wolf arriver. Ce sont les mains du jeune homme qui la réveillèrent. "J'ai hésité à t'apporter une rose, mais fallait pas tomber dans le romantisme." Louison sourit. C'était tout Wolf. Elle ne lui en voulait pas, de toute manière elle n'aimait pas les roses. Trop peur de se piquer, comme la belle Aurore qui s'endort pendant 100 ans. "à défaut je te propose un abricot sec?". Elle n'avait pas très faim, elle n'avait pas souvent faim, dans tous les cas. Elle fixa le paquet tendu pendant une fraction de seconde avant de plonger sa main dedans. "Oh, c'est gentil! Merci!" Elle fit rouler l'abricot sec entre ses doigts, et se décida enfin à le manger. Elle ne put s'empêcher de montrer un grand sourire à Wolf, parce que ça lui faisait plaisir qu'il soit là.
Elle se hissa sur la rambarde pour s'y asseoir. Mine de rien, ses bras maigrelets avaient suffisamment de force pour hisser une Louison toute entière. L'abricot lui avait donné faim. Miracle. Elle replongea une seconde fois sa main dans le paquet et cette fois-ci n'attendit pas avant de dévorer un autre fruit sec. Elle avait envie qu'il lui raconte des choses banales, elle avait envie de savoir à quoi ressemblait la vie de Wolf Fergus. Après tout, c'était un mannequin, lui aussi, mais il avait une renommée plus importante. Donc, plus de gens s'y intéressaient. Elle ne l'enviait pas tant que ça, De Faust. Ce devait être éprouvant. Mais il voyait sans doute plus de monde. Plus de filles. Aussitôt, Louison chassa cette pensée de sa tête. "Alors, tu as fait quoi ce matin ?" Elle remarqua le reste de fond de teint sur le joli visage de son Wolf. Elle s'empressa d'étaler avec son doigt une trace au coin de sa joue, réflexe qu'elle avait eu lors des spectacles de danse où toutes les maquilleuses faisaient mal leur travail. Mais sur Wolf, il n'y avait normalement, aucun travail à faire.
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MessageSujet: Re: BOOMERANG   BOOMERANG EmptyVen 27 Juin - 15:12

C'était la première fois que tu mettais les pieds dans ce grand jardin... du moins accompagné de Louison. Si elle ne t'avait pas proposé de un tu ne serais pas venu et de deux tu n'aurais pas pensé à lui suggérer. T'es pas un mec comme ça, t'es pas un mec qui va organiser des rendez-vous en tête-à-tête avec celle qui te fait pourtant chavirer, t'es pas le mec qui va penser à son anniversaire en lui offrant la chose qu'elle convoite depuis des mois, t'es pas le mec idéal qu'on se vante devant ses copines. T'as trop de défaut pour connaître l'amour toi, et pourtant... Qu'est-ce que cette fille pourrait bien te trouver ? Tu sais pertinemment qu'elle n'est pas là pour ton cul, ni pour ta belle gueule, du moins il n'y a pas que ça. Et toi pourquoi es-tu là ? Pourquoi es-tu venu ? Pourquoi est si naturel de te retrouver à ses côtés ? Elle te tient, c'est bien plus qu'une relation passagère, qu'un coup d'un soir. Ça n'a jamais été ça d'ailleurs avec elle. T'aurais pu la zapper comme tu le fais si bien avec d'autres, t'aurais pu tellement de choses mais t'en est pas capable, on ne sait pas vraiment ce que tu ressens pour elle, toi non plus, tout ce qu'on sait c'est que jouer le petit copain commode ça ne te demande pas d'efforts alors tu évites de te prendre la tête. Tu profites. Si t'avais pas envie, tu ne te forcerais pas, crois-moi ce n'est pas ton genre de faire semblant. Tu la regardes piocher dans ton paquet de gourmandises. Chaque geste venant d'elle te fascine. Enfaîte mademoiselle de faust en elle-même te captive. T'arrive pas tellement à la cerner. Quand elle a pris ce fruit sec, tu ne serais dire si c'était par politesse ou vraiment parce qu'elle en avait envie. Dans le fond, est-ce que ça a beaucoup d'importance ?
« Alors, tu as fait quoi ce matin ? » Voulait-elle vraiment connaître l'étendue de ta matinée ? T'es pas très bavard, t'as pas envie de l'ennuyer avec ce genre de discussion, oui parce que toi, ça t'ennuierait. « Je sors tout juste du studio en compagnie de Scherlos, tu sais, l'espèce de photographe ingrat, insupportable. » T'en a assez dit et ta première tentative pour dévier le sujet c'est en te positionnant devant elle de lui déposer un doux baiser sur le coin de sa lèvre. T'as toujours été très tactile, ça t'amuse. « que me vaut cet honneur de ce petit moment rien qu'à nous ? » C'était toutefois pas votre premier rendez-vous, loin de là, mais t'étais d'humeur taquine et t'avais envie d'entendre de belles choses, de l'entendre tout simplement.
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MessageSujet: Re: BOOMERANG   BOOMERANG EmptyVen 27 Juin - 21:18

Il était venu. Au fond, il aurait pu refuser. Il aurait pu vaquer à d'autres occupations, voir des tas d'autres personnes. Mais non, il était venu la voir elle, Louison de Faust. Alors il s'intéressait vraiment à elle. Il n'était pas là parce que, elle le lui avait demandé. Non, il était là parce qu'il avait envie de la voir. Pourquoi elle? Petite jeune fille aux cheveux blonds presque blancs, petite enfant perdue dans ses pensées. Elle plaisait. Ce que c'était beau à dire. Tu plais à quelqu'un, Louison de Faust. « Je sors tout juste du studio en compagnie de Scherlos, tu sais, l'espèce de photographe ingrat, insupportable. » Oh, Scherlos. Elle en avait entendu parlé, une fois, ça n'était apparemment pas un personnage bien agréable. Elle imaginait bien Wolf subir, pendant quelques instants l'ingratitude du photographe. Elle l'imaginait agacé, mais tout de même appliqué.
Puis Wolf lui déposa un baiser au coin de ses lèvres. Ce que c'était agréable. Fergus était adorable, avec elle. Quoiqu'il fasse, ça lui semblait mignon, attentionné, parfait. « que me vaut cet honneur de ce petit moment rien qu'à nous ? » Il fallait une jolie réponse. Il fallait qu'elle justifie son envie soudaine d'être en sa compagnie, il fallait qu'elle lui dise une chose bien mignonne, à la hauteur de ses baisers. J'avais envie de te voir. J'aurais pu te voir dans un de ces magazines, mais tu sais, je préfère te voir en vrai. C'est juste que... J'aime bien quand t'es avec moi. Je préfère quand t'es avec moi. Elle espérait que ce soit à la hauteur. Elle voulait être honnête, et surtout elle voulait lui faire plaisir. Elle aurait pu répondre des trucs banales, sans intérêt, même pas francs. Mais ça n'était pas du Louison ça, non. Louison lorsqu'elle aime, elle aime vraiment.


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