Chirac. Un nom évocateur qui ne laisse personne indifférent. A l’évocation de ce patronyme, on pense évidemment à ce couple dont la France avait été sous le joug pendant des années. Jacques, Bernadette, Claude ou encore le jeune Martin sont des prénoms qui ne vous sont pas inconnus. Fantin ? Illustre inconnu du clan Chirac. Fils ainé de Claude Chirac, la femme avait la volonté de protéger son fils de toute médiation public. Il y a quelques années, nous avions fait la connaissance de Martin (aujourd’hui âgé de 16 ans). Rappelez-vous, c’était sur le plateau de Drucker. Aujourd’hui, nous faisons celle de Fantin…

Fantin Chirac. Fantin, c’est ce petit gars sympathique qui nous a accueillis les bras ouverts dans ce café bobo pour une entrevue. Mais attention, « on ne parle pas politique, ici ! » nous avertit-il, un brin rieur. N’allez surtout pas lui parler de politique et encore moins de la situation économique de la France, il vous rira au nez et n’hésitera pas à vous tourner les talons. Il n’est pas pour autant prétentieux. Il n’a pas sa carte chez les Jeunes Pop. Ce n’est pas dans les meetings politiques, à écouter les orateurs s’exprimer, que vous le croiserez, mais bel et bien sur les podiums. Avec sa gueule d’ange, il est sans nous rappeler le fils d’un autre ancien président de la République, Jean Sarkozy. « Il n’y a aucune comparaison à faire », vous répondra l’intéressé en ne perdant pas son sourire. Fantin est devenu le chouchou de quelques photographes en quelques années. Si son nom y est quelque-chose ? Non. Il se  fait discret sur son appartenance à la famille Chirac. « Je ne veux que l’on pense que je suis, ici, tout simplement parce que je suis le « petit-fils de » et

que j’ai une ‘belle gueule’. » nous confia-t-il. Le jeune homme veut s’émanciper de sa famille populaire et voler de ses propres ailes. De l’Elysée aux podiums, il n’y a qu’un pas… ou presque. Le chemin a été long et laborieux pour y parvenir. Une carrière en dent de scie, il a connu des périodes difficiles où il tourna le dos à ses ambitions de mannequins. Il se consacra à ses études pendant ses deux années, il vient d’ailleurs d’intégrer l’école du Louvres. Fantin n’a jamais aspiré à marcher dans ce monde exclusif. La mode ne l’avait jamais intéressé, avant de tomber dans la marmite à l’image d’Obélix. Avec lui, le stéréotype des mannequins prétentieux et avides des caprices de diva tombe. « Je ne me prend pas la tête, que ce soit dans ma vie personnelle ou professionnelle. Je garde le sourire quoiqu’il arrive, je sais qu’à chaque problème, il y a sa solution. ». Joli philosophie de vie. Il est comme tous les garçons de son âge, avec les mêmes occupations et envies. Son pêché mignon : un kebab de chez le Daron. Il est loin de faire attention à sa ligne. Prendre un kilo ou plus ? C’est le cadet de ses soucis. Amoureux d’art contemporain, il ne se prive pas d’une sortie dans un musée le week-end (si son agenda lui permet).  (…) Mais ici, il n’y a qu’une certitude : tout n’est qu’éphémère. Fantin en a conscience. Il sait que du jour au lendemain son devenir de mannequin sera marqué d’un point final, que sa carrière peut devenir poussière. Il garde la tête sur les épaules. Il sait que la chute peut parfois être dure, mais il saura rebondir. Il nous a confié avoir des projets d’avenir, non pas dans le mannequinat. Une chose est certaine, ce Chirac-là ne fait que de commencer à écrire son histoire…