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Elle se déhanche, bouge doucement sur une musique qui maintenant enivre nos journées. Pourtant on s'en balance bien de la Valentina, de son escapade à Rome et de ses désirs de dolce vita, Elle vit dans nos crânes, avec son petit sourire mutin. It's wonderful, c'est comme ça. Depuis qu'on est gosse, on grandit à travers des spots publicitaires, des affiches aussi grandes que nos mères, fasciés brillant sur les immeubles parfois gris de Paris. On sifflote la musique de la dernière pub à la mode, inconsciemment pris dans l'engrenage, c'est qui ce type déjà ? Paolo Conte ? Si efficace. On rêve de liberté, de femmes modernes, du pantalon de Coco Chanel à la jupe asymétrique qu'on trouve dans n'importe quelle boutique de prêt-à-porter. Parce qu'il y a cette femme, dans notre dernier Vogue qui la porte tellement bien, et ce parfum, dieu ce parfum, si Hermès a l'air si sauvage, si libre, alors notre homme le sera aussi. Ce serait si beau, n'est-ce pas, d'être cet homme-là ? On les désire, férocement. Cet homme, cette femme. C'est l'histoire, d'une perfection calculée à la mèche près, la notre, la votre.


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 We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love. + soo.

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MessageSujet: We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love. + soo.   We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love. + soo. EmptySam 21 Juin - 22:50

Citation :


CAM ET SOO.
We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love.
Love is just a game.
La poupée de chiffon, désarticulée, c’est une grenade, une bombe à retardement. Elle a ce sourire colgate, ce sourire qui fascine, qui repousse les limites. Y’a ses dents blanches qui coûtent des millions. Y’a ses lèvres qu’on rêve d’embrasser. Et y’a ce rictus, qui effraie. La princesse, elle est comme une tornade, un ouragan, une tempête de vent. On y peut rien, on ne peut pas l’oublier. Elle est dans les mémoires, elle s’accroche comme ce n’est pas possible. Vous fermez les yeux et c’est son regard que vous voyez. Parce que vous l’avez aperçu, sur le magazine, chez le docteur. Sur le bus, dans le troisième arrondissement, et chez votre sœur, aussi, parce qu’elle l’idolâtre. C’est une putain d’araignée qui a construit sa toile. Vous vous bouchez les oreilles et c’est sa voix qui fascine, vous l’avez entendu à la télévision, hier soir, dans un show planétaire. Vous vous allongez et c’est sa peau douce que vous vous surprenez à imaginer. Parce que la princesse, au-delà du rêve, c’est aussi un but, un fantasme.
« Camillia, enchantée. »
Elle est surprenante, la poupée. Jamais surprise, toujours au centre des attentions, on ne peut rien lui cacher. La jeune étrangère à manquer de sursauter. Et Cam, elle l’a bien vu. Ses grands yeux bleus vidés par les excés, ils sont posés sur le visage enfantin du mannequin. Elle embrasse du regard son image et esquisse un sourire satisfait. Après Artemis, après Violette, pourquoi pas elle ? Joli sourire, joli minois. Future soleil, encore une qui va lui voler la vedette. Pourquoi ne pas la façonner à son image ? En faire une Camactov en puissance ? Une reine, simplement. Son sourire qui grandit un peu, fière d’elle, la garce. Penche un peu la tête, comme ça chérie, parfait, maintenant, parle. Voilà, t’es parfaite. Ne change rien.
« Ton visage ne me dit rien. Mannequin, pourtant, non ? »
La princesse ne prend pas la peine de vouvoyer un de ses sujets. Elle ne le fait jamais. Y’a le mannequin qui tourne la tête, y’a ses joues qui prennent une adorable couleur coquelicot. Y’a cette timidité, cette innocente, cette niaiserie barbare que Cam envie. Y’a ce bordel que Camillia rêve de lui arracher. Elle aimerait tendre la main et lui arracher ses yeux qui pétillent à l’aide de ses ongles vernis de Chanel.  
« Euh oui. Je suis mannequin. »
Elle n’a pas le français facile, la petite. Elle ne doit pas voyager beaucoup. La poupée penche la tête sur la droite, comme si elle réfléchissait. Elle attend qu’elle se présente, elle attend des informations qui viennent seules. Parce que les yeux de Cam sont une invitation à la confidence. Parlez, qu’ils hurlent. Racontez-moi votre vie, les horreurs que vous avez traversées. Ensuite, promis, j’essaierais de faire pire. Elle est effrayante, Cam. Elle ne le fait pas exprès, pas trop. Y’a des jours où elle est aimable, ou elle sourit. Avec Artemis, par exemple. Avec Divna, d’autres fois. Mais elle n’y arrive pas tout le temps. Y’a le démon qui se tapie dans l’ombre, qui crie, qui hurle. Elle se bouche les oreilles mais le bruit, il résonne dans son estomac. Elle a faim, ensuite. Mais neuf grammes de trop et c’est la fin. Elle n’a pas le droit, pas le droit. Et ça résonne. Encore. Ferme-là, elle dit. Elle chuchote pour ne pas paraître folle. Mais c’est trop tard. C’est fini, c’est baisé, elle est schyzo, trop fragile, tyrannique, incurable, inaccessible, sadique, narcissique,  égocentrique, destructrice, damné et condamné. Y’a plus rien à sauver.
« Soohyun, enchantée de faire votre connaissance Camillia. »
La princesse hoche la tête doucement et s’enfuit, tanguant légèrement. Elle avance avec cette agilité qui lui est caractéristique, cette douceur qu’on envie. Elle tourne la tête, regarde autour d’elle, mais ne voit rien. Elle demande, une bouteille s’il vous plaît, une bouteille, immédiatement, bougez-vous, j’ai soif. Et y’a les petits stagiaires qui s’agitent parce que Camactov a soif, parce qu’elle veut de l’eau dans la seconde. Et elle sourit, doucement. Sourire colgate, encore. Y’a le photographe qui prend une photo discrète avec son appareil personnel. Et y’a les autres mannequins qui crachent leur venin face à l’idéalisme qu’elle dégage.
« Apprendre le français n’est pas facile, n’est-ce pas ? J’ai moi-même que peu voyager en France, et j’ai encore « un poco » de mal à parler la langue de Molière. »
Elle lui fait un clin d’œil. Personne ne l’a entendu revenir s’asseoir, bouteille à la main. C’est un oiseau, Cam. Un oiseau transparent, un putain de caméléon qui passe sous les fils, qui disparaît, se cache. C’est une créature qu’on n’entend pas, qu’on ne voit pas, qu’on ne comprend pas. Elle amène la bouteille à sa bouche et boit quelques gouttes qui lui brûlent la gorge.



Dernière édition par Camillia Zlactov le Dim 22 Juin - 9:50, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love. + soo.   We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love. + soo. EmptySam 21 Juin - 23:47


CAMILLIA & SOOHYUN
We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love.




La journée était plutôt tranquille, du moins c’était ce qu’il me semblait. Je n’étais pas fatiguée, je pétais la forme, d’ailleurs c’était un peu bizarre mais bon je n’y faisais pas trop attention. Pour une fois que je n’étais pas fatiguée au point de m’endormir sur la chaise en attendant que le maquillage soit fini ou autre. Bref, non c’était une bonne journée. Regardant mon téléphone, je me mis à surfer sur le net, entre facebook, twitter et instagram, de quoi vous faire perdre votre journée, quand on commence à s’y mettre. Le tour fait, je me perdis cette fois sur tumblr. Rien de tel pour perdre toute sociabilisassions. Enfin, même sans ça, j’étais associable, alors… ça ne changeait rien à ma vie. Soupirant, je cessais de regarder mon dashboard avant de taper mon nom dans la barre de recherche, et vit alors quelques photos de moi. Je n’étais pas très connu encore, mais en Corée je l’étais bien plus qu’ici, même si c’était pas la référence du siècle. Souriant à certains montages, ou alors des photos comparatives de moi jeune et maintenant je trouvais ça amusant. Enfin… Moins quand je vis une photo avec des paroles disant que j’avais fait de la chirurgie esthétique. What ? J’avais à peine de quoi me payer des clopes et j’aurai fait de la chirurgie ? Qu’est-ce qu’il ne fallait pas lire. J’étais naturelle… Et parfaite comme ça. Enfin, je présume. Plissant le nez, assez vexée de ça, je posais le téléphone avant de regarder l’heure. Manquant de pousser un cri, je me levais avant de quitter la salle sans un mot. Un peu plus et je ratais le shooting de Camillia. C’était une mannequin assez reconnue de l’agence que j’admirais d’ailleurs beaucoup. Je ne saurais réellement dire pourquoi mais… elle attirait énormément mon attention, et me plaisait. Malgré son sourire et les qu’en dira-t-on que je pouvais entendre, je trouvais qu’elle avait une part de mystère en elle et n’avait pas l’air d’avoir une si belle vie que ça. Enfin, je me faisais un film peut être mais à force de l’observer… Me faufilant dans les couloirs je fus rapidement sur le lieu du rendez-vous. Le shooting avait déjà commencé mais pas bien grave. Je restais dans le fond avant de m’assoir me faisant alors aussi discrète qu’une petite fourmi, l’observant simplement. Cette fille était belle, magnifique. Grande et belle. Pourtant j’étais grande… Mais à côté je paraissais naine… Allez savoir pourquoi. Je l’enviais, et je trouvais l’inspiration en elle, je ne savais pas trop pourquoi. Bavant presque en la contemplant, je fus assez déçue quand la fin du shooting s’annonça. Déjà ? Ce n’était pas bien long à mon gout. Faisant une faible moue, je passais ma main dans mes cheveux avant de prendre mon téléphone pour regarder si j’avais eu un message. « Camillia, enchantée. » Manquant de sursauter, je ne l’avais pas vu s’approcher de moi et s’assoir en fait à la chaise à côté de la mienne. Déglutissant longuement, je me sentis bête. Peut-être qu’elle avait vu que je l’observais… ? Elle allait me prendre pour un stalker ? Fermant les yeux, je sentis mon cœur s’emballer. « Ton visage ne me dit rien. Mannequin, pourtant, non ? » Tournant le regard vers elle, je le baissais aussitôt avant de rougir faiblement. Déglutissant j’hochais la tête timidement. « Euh oui. Je suis mannequin. » Marmonnai-je d’un français assez pitoyable. « Soohyun, enchantée de faire votre connaissance Camillia. » Ajoutai-je en pinçant mes lèvres. Elle allait surement me trouver ringarde… Je n’étais pas très à l’aise avec le français… « Vous avez été superbe lors du shooting. » Dis-je en relevant le regard pour la regarder du coin de l’œil.


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MessageSujet: Re: We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love. + soo.   We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love. + soo. EmptyDim 22 Juin - 9:36

Citation :


CAM ET SOO.
We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love.
Love is just a game.
La poupée de chiffon, désarticulée, c’est une grenade, une bombe à retardement. Elle a ce sourire colgate, ce sourire qui fascine, qui repousse les limites. Y’a ses dents blanches qui coûtent des millions. Y’a ses lèvres qu’on rêve d’embrasser. Et y’a ce rictus, qui effraie. La princesse, elle est comme une tornade, un ouragan, une tempête de vent. On y peut rien, on ne peut pas l’oublier. Elle est dans les mémoires, elle s’accroche comme ce n’est pas possible. Vous fermez les yeux et c’est son regard que vous voyez. Parce que vous l’avez aperçu, sur le magazine, chez le docteur. Sur le bus, dans le troisième arrondissement, et chez votre sœur, aussi, parce qu’elle l’idolâtre. C’est une putain d’araignée qui a construit sa toile. Vous vous bouchez les oreilles et c’est sa voix qui fascine, vous l’avez entendu à la télévision, hier soir, dans un show planétaire. Vous vous allongez et c’est sa peau douce que vous vous surprenez à imaginer. Parce que la princesse, au-delà du rêve, c’est aussi un but, un fantasme.
« Camillia, enchantée. »
Elle est surprenante, la poupée. Jamais surprise, toujours au centre des attentions, on ne peut rien lui cacher. La jeune étrangère à manquer de sursauter. Et Cam, elle l’a bien vu. Ses grands yeux bleus vidés par les excés, ils sont posés sur le visage enfantin du mannequin. Elle embrasse du regard son image et esquisse un sourire satisfait. Après Artemis, après Violette, pourquoi pas elle ? Joli sourire, joli minois. Future soleil, encore une qui va lui voler la vedette. Pourquoi ne pas la façonner à son image ? En faire une Camactov en puissance ? Une reine, simplement. Son sourire qui grandit un peu, fière d’elle, la garce. Penche un peu la tête, comme ça chérie, parfait, maintenant, parle. Voilà, t’es parfaite. Ne change rien.
« Ton visage ne me dit rien. Mannequin, pourtant, non ? »
La princesse ne prend pas la peine de vouvoyer un de ses sujets. Elle ne le fait jamais. Y’a le mannequin qui tourne la tête, y’a ses joues qui prennent une adorable couleur coquelicot. Y’a cette timidité, cette innocente, cette niaiserie barbare que Cam envie. Y’a ce bordel que Camillia rêve de lui arracher. Elle aimerait tendre la main et lui arracher ses yeux qui pétillent à l’aide de ses ongles vernis de Chanel.  
« Euh oui. Je suis mannequin. »
Elle n’a pas le français facile, la petite. Elle ne doit pas voyager beaucoup. La poupée penche la tête sur la droite, comme si elle réfléchissait. Elle attend qu’elle se présente, elle attend des informations qui viennent seules. Parce que les yeux de Cam sont une invitation à la confidence. Parlez, qu’ils hurlent. Racontez-moi votre vie, les horreurs que vous avez traversées. Ensuite, promis, j’essaierais de faire pire. Elle est effrayante, Cam. Elle ne le fait pas exprès, pas trop. Y’a des jours où elle est aimable, ou elle sourit. Avec Artemis, par exemple. Avec Divna, d’autres fois. Mais elle n’y arrive pas tout le temps. Y’a le démon qui se tapie dans l’ombre, qui crie, qui hurle. Elle se bouche les oreilles mais le bruit, il résonne dans son estomac. Elle a faim, ensuite. Mais neuf grammes de trop et c’est la fin. Elle n’a pas le droit, pas le droit. Et ça résonne. Encore. Ferme-là, elle dit. Elle chuchote pour ne pas paraître folle. Mais c’est trop tard. C’est fini, c’est baisé, elle est schyzo, trop fragile, tyrannique, incurable, inaccessible, sadique, narcissique,  égocentrique, destructrice, damné et condamné. Y’a plus rien à sauver.
« Soohyun, enchantée de faire votre connaissance Camillia. »
La princesse hoche la tête doucement et s’enfuit, tanguant légèrement. Elle avance avec cette agilité qui lui est caractéristique, cette douceur qu’on envie. Elle tourne la tête, regarde autour d’elle, mais ne voit rien. Elle demande, une bouteille s’il vous plaît, une bouteille, immédiatement, bougez-vous, j’ai soif. Et y’a les petits stagiaires qui s’agitent parce que Camactov a soif, parce qu’elle veut de l’eau dans la seconde. Et elle sourit, doucement. Sourire colgate, encore. Y’a le photographe qui prend une photo discrète avec son appareil personnel. Et y’a les autres mannequins qui crachent leur venin face à l’idéalisme qu’elle dégage.
« Apprendre le français n’est pas facile, n’est-ce pas ? J’ai moi-même que peu voyager en France, et j’ai encore « un poco » de mal à parler la langue de Molière. »
Elle lui fait un clin d’œil. Personne ne l’a entendu revenir s’asseoir, bouteille à la main. C’est un oiseau, Cam. Un oiseau transparent, un putain de caméléon qui passe sous les fils, qui disparaît, se cache. C’est une créature qu’on n’entend pas, qu’on ne voit pas, qu’on ne comprend pas. Elle amène la bouteille à sa bouche et boit quelques gouttes qui lui brûlent la gorge.

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MessageSujet: Re: We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love. + soo.   We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love. + soo. EmptyDim 22 Juin - 13:23


CAMILLIA & SOOHYUN
We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love.  




J’étais mal à l’aise. J’aurai surement préférée qu’elle ne me remarque pas, qu’elle ne fasse pas attention à moi. Comme si je faisais partie intégrante du décor. J’aurai à la limite préféré qu’elle me bouscule en me disant qu’elle ne m’avait pas vu sous un pieu mensonge mais tout le monde l’aurait cru. J’aurai juste préféré ne pas faire face à ce genre de situation. Même si j’étais intérieurement contente qu’elle m’ait remarqué, moi la simple petite mannequin pas très connu encore dans ce pays, ou même dans le continent. Je ne voulais pas de ça. J’avais peur. Peur qu’elle me demande d’arrêter de la regarder. Peur qu’elle me dise avoir peur de moi de par le fait que je la suive partout des que j’en avais l’occasion. Je pouvais en imaginer encore bien plus des choses dans ma tête, j’étais faite pour ça. Imaginer le pire, dans toutes les circonstances possible. L’anxiété, le stress et la peur faisaient partie de moi. Je vivais avec, j’étais faite de ça. Je ne connaissais que très peu les autres sentiments. J’y avais eu droit une fois, de courte durée, mais la vie m’avait appris que je n’avais pas le droit à tout autre chose que ces trois ressentiments. C’était là, mon triste sort. « Apprendre le français n’est pas facile, n’est-ce pas ? J’ai moi-même que peu voyager en France, et j’ai encore « un poco » de mal à parler la langue de Molière. » Un poco ? Ça voulait dire quoi ça ? Si en plus elle me parlait dans une autre langue je n’allais pas m’en sortir. Mais par déduction… Enfin, si déduction était bonne, je dirais que ça voulait dire un peu. Elle m’intimidait beaucoup. Peut-être parce que je l’admirais en cachette et que maintenant elle était assise à mes côtés. J’avais peur d’elle tout à coup. Comme si son aura m’enveloppait et prenait ma vie petit à petit. J’oppressais, mais je trouvais bizarrement cette sensation exquise. Est-ce que je devenais folle ? Est-ce qu’elle était une sorcière ? Plongeant mon regard dans le sien, d’un bleuté intense, d’un bleu qui pouvait devenir froid à tout instant, je frissonnais en sentant la chair de poule s’abattre sur mon corps me donnant l’impression d’avoir froid alors qu’il faisait une chaleur à réveiller un mort. Passant brièvement ma langue sur mes lèvres, je baissais la tête comme une punition, comme si ce qu’elle venait de dire était un reproche qui pouvait être synonyme de pendaison. « Sans langage commun les affaires ne peuvent être conclues. » Marmonnai-je en fixant mes mains alors que je me triturer les ongles. « Confucius avait bien raison. » ajoutai-je en tremblant un peu. Le langage était un atout, et un inconvénient. J’avais déjà du mal avec le coréen, alors le français, pour moi était horrible. Je baragouinais, je m’en sortais comme je pouvais, parfois je faisais des signes et parfois je me stoppais de parler, trop honteuse de voir que je ne savais pas me faire comprendre. Sujet, verbe, objet, c’était pour moi plus dur que la constitution des phrases coréennes, qui sont sujet objet verbe. Cessant de me triturer les ongles, me disant que j’allais avoir des mains assez horribles, je serrais mes doigts, certains craquant sur le coup avant de racler ma gorge. « Je… Camillia. » M’arrêtant, je cherchais un peu mes mots. Le stress commençant plus à me ronger qu’autre chose. Me redressant, mes épaules se voutèrent malgré tout alors que mon dos suivit la cadence. J’avais plus envie de fuir à toute jambes que de continuer ce que j’allais dire. La boule à l’estomac fit elle aussi son apparition. Je voulais mourir pour le coup. « Je voulais vous dire, que je vous admire beaucoup. » Lâchai-je en un seul souffle, me demandant si elle avait compris ce que j’avais dit. Détournant le regard je passais une main dans mes cheveux, mal à l’aise rongé par la panique.


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MessageSujet: Re: We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love. + soo.   We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love. + soo. EmptyMer 25 Juin - 20:42

Citation :


CAM ET SOO.
We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love.
Love is just a game.
Y’a un écriteau qui dit de ne pas fumer. Mais qui irait dire à Camactov que c’est mal ? La poupée tire une cigarette de son sac, pas loin de la chaise et l’allume, avec son sourire léger, son sourire discret. On se demande d’où il vient, mars ou pluton ? Elle amène le bâtonnet de nicotine à ses lèvres et l’allume. Elle a les yeux rivés sur la flamme qui vacille sous son souffle chaud. Puis elle entend le clac du briquet qui se referme. Elle inspire, tire une longue, longue taffe, et expire. Elle est comme ça, la princesse. Elle fume comme un pompier, mais elle profite de chaque taffe. Parce qu’elle aime la fumée blanche qui ressemble à de la brume. Du brouillard. Un étrange blizzard.
« Apprendre le français n’est pas facile, n’est-ce pas ? J’ai moi-même que peu voyager en France, et j’ai encore « un poco » de mal à parler la langue de Molière. »
Elle esquisse un sourire amusé, recrachant toute sa fumée. Onze minutes de sa vie qu’elle fume, bâtonnet de nicotine entre ses doigts parfaitement vernis de Chanel. Parfumé Lempicka et vêtue de Gucci. Décidément, on ne se refait pas. Tout n’est qu’apparance, dans ce monde de brute. Tu t’habilles chez H&M ? Tu ne connais pas Chanel ? Ne m’approche pas. Leurs crédos, à ces petites valentina, c’est sois belle et tais-toi. Et puis, à côté, il y a les divas. Ces gamines qui ont trop grandi, qui posent pour la lingerie, qui sourient sur commande et qui posent sans qu’on leur demande. Elles sont belles, les divas. Venimeuses, mortelles, mais diablement belles. Camillia, on peut la caser dans cette partie-là. Avec ses lèvres qui s’incurvent en un petit sourire digne du Malin, avec cette pause qu’elle afit quand elle s’ennuie, avec son nez qui se retrousse délicatement quand elle réfléchit, elle n’a rien à envier à personne. C‘est elle, qu’on envie. Et puis, elle n’est pas stupide, la princesse. Elle sait qu’on la traire de princesse au petit pois, sans –s, quand elle a le dos tourné. Elle sait qu’on n’estime son règne qu’à quelques mois encore. Qu’ils espèrent tous qu’elle s’effondre pendant un défilé, qu’elle se pète une cheville, à un moment. Elle le sait, et elle se prépare à se venger. A frapper fort.
« Sans langage commun les affaires ne peuvent être conclues. »
Camillia hoche distraitement la tête avant de retirer une taffe de sa cigarette. Elle n’a pas tort. Mais des fois, le silence contient plus de mots qu’un long discours, et il est sans doute plus simple de communiquer par le vide, que par une langue qu’on ne comprend que partiellement. La jeune fille, Soo si ses souvenirs sont bons, fixe ses mains avec intérêt. Ne peut-elle pas lever les yeux, et la regarder ? Et bien ? Un léger soupir passe la barrière de ses lèvres, lui permettant ainsi d’expirer toute la fumée grisâtre.
« Confucius avait bien raison. »
Ce Confu-chose, Camillia n’a pas l’air de le connaître, elle a beau froncer son petit nez, triturait sa cigarette entre ses doigts parfaitement manucurés ou même fermer les yeux un quart de secondes, elle ne voyait toujours pas qui s‘était. Cependant, elle ne pose aucune question, et reste parfaitement silencieuse tout en regardant la jeune étrangère qui maltraite ses doigts comme une cinglée. Un peu attendrie, quand même, Camillia esquisse un sourire amusé et attend patiemment qu’elle daigne place des paroles entre elles deux.
« Je… Camillia. »
Continuant de fumer calmement, inspirant et expirant doucement, elle hoche la tête pour l’inciter à continuer sa petite tirade maladroite. Elle finit par terminer le bâtonnet de nicotine, qu’elle pose dans un cendrier qui est là depuis le début de son petit caprice. Un autre sourire, et Soo recommence à parler. Gênée.
« Je voulais vous dire, que je vous admire beaucoup. »
Camillia esquisse un sourire plutôt … fier, et se lève avant de regarder Soo. Elle hoche la tête en signe de remerciement, et pose une main légère sur son épaule, pour lui dire, t’inquiète pas, je te comprends. Je suis fascinante, c’est normal, je suis payée pour ça. T’en fais pas, t’es pas trop mal. Allez, viens, on va arranger ça.
« Je vais me changer, et ensuite, je vais faire un tour au café de Flore, tu m’accompagnes ? Et au fait, tu peux me tutoyer. »
Elle a attendu, avant de lui proposer. Elle attend toujours. Parce qu’elle aime que seul son petit cercle ne lui dise. « Hey, Cam, passe-moi une coupe de champagne, s’il te plaît. » Les autres peuvent aisément aller se faire shampouiner.


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MessageSujet: Re: We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love. + soo.   We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love. + soo. EmptyMar 1 Juil - 9:52


CAMILLIA & SOOHYUN
We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love.  




D’habitude elle ne me remarquait pas, du moins je crois. Mais cette fois ce fut totalement différemment. J’étais contente dans un sens qu’elle m’ait remarqué et qu’elle soit venue s’assoir juste à côté de moi pour parler. Je me sentais un peu comme privilégier, mais je ne savais pas trop. Je ne voulais pas y penser, parce que je me connaissais et que je savais parfaitement que j’allais plus me torturer l’esprit qu’autre chose. Alors je préférais voir ça comme une chance, un avantage, de quoi je ne sais pas. Mais c’était juste mieux ainsi. Le fait qu’elle m’ait remarqué, était juste un petit plaisir au fond de mon cœur. Je me sentais mal à l’aise, je bégayais, comme à mon habitude, je bafouillais, je me triturais les mains. Bref, j’étais pire que d’habitude mais je trouvais que ça valait le coup. Camillia était juste un idéal à mes yeux et je ne rêvais que d’une chose, être à son niveau un jour. Je me voyais bien même être à son niveau mais je savais que j’avais encore de la marge avant d’y arriver. Si je ne changeais pas de caractère déjà, si je ne pouvais pas m’imposer je resterais toujours à ce niveau je le savais même plus que parfaitement. Inspirant profondément, je la regardais du coin de l’œil, j’observais ses faits et gestes. Elle fumait alors que c’était interdit, mais elle, elle était trop importante pour qu’on lui dise quoi que ce soit. Et ça je trouvais ça juste cool. Moi aussi je voulais qu’on ne me dise rien. Mais ce n’était pas prêt d’arriver. Dès qu’on pouvait se foutre de moi ou me faire péter une réflexion, les gens ne se gênaient pas surtout en voyant que je ne répondais rien. La voyant se lever, je sentis sa main sur mon épaule. Un faible frisson s’empara de moi. Elle m’avait touché. « Je vais me changer, et ensuite, je vais faire un tour au café de Flore, tu m’accompagnes ? Et au fait, tu peux me tutoyer. » Elle me proposait d’aller avec elle au café de Flore ? Vraiment ? Surprise et rouge de timidité, j’hochais la tête avec enthousiasme. Je voulais y aller oui, avec grand plaisir même. « D’accord. Je vous… Euh je t’attends ici. » Dis-je en sentant mon cœur battre fortement la chamade. Je devais me calmer et vite. Je ne voulais pas paraitre comme une empotée non plus. Triturant mes doigts, je soufflais longuement alors que certains me regardaient, se demandant surement ce que j’avais à faire avec Camillia. Je savais que beaucoup ne l’aimaient pas. Moi je ne la connaissais pas assez pour ne pas l’aimer. Et puis pourquoi on devait aimer ou ne pas aimer ? On devait accepter les autres avec leurs qualités comme leurs défauts. On n’était pas tous pareil. Enfin c’était là ma façon de voir les choses. M’adossant contre un mur, je regardais mes mains ne préférant pas regarder les autres, attendant simplement. Est-ce qu’elle serait longue ou pas ? Je ne savais pas. Je ne devais pas me montrer impatiente non plus, ça serait mal vue. Surtout venant d’elle. Je ne devais pas faire ma rabat joie. Après plusieurs minutes d’attente je la vis revenir. Me redressant pour mieux paraitre qu’avachi contre le mur je souris franchement. « Tu es sûre que je ne vais pas te déranger ? » Demandai-je en relevant le regard vers elle. Je ne voulais pas non plus l’embêter ou prendre de son précieux temps. Ça m’ennuierait de savoir qu’elle a perdu du temps à cause de moi.


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MessageSujet: Re: We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love. + soo.   We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love. + soo. EmptyJeu 3 Juil - 18:02

Citation :


CAM ET SOO.
We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love.
Love is just a game.
Elle tira sur le bâtonnet de nicotine, observant la cigarette éphémère s’effriter entre ses doigts. C’est fou, elle a envie de dire, comme les choses ne durent pas. Comme les choses s’effritent entre mes doigts. Un instant, elle a envie de demander si c’est elle qui fait cet effet-là, qui détruit tout, qui détériore son monde. Mais elle s’en empêche. Elle ferme la bouche de peur que des mots mal interprétés viennent se loger dans des oreilles indiscrètes. Elle se contente d’observer, la princesse. Toujours. Habituellement, elle reste là, sur une chaise, à attendre qu’on la pouponne, les yeux fixant la scène, l’esprit vagabondant au rythme des paroles de la musique dans ses oreilles. Elle regarde tout le monde, tout le temps. La poupée, elle est capable de retenir un nombre incalculable de visage. Elle peut oublier ses clés, elle peut oublier qui elle est, se perdre un instant et se retrouver demain, mais jamais elle n’oublie un visage. Les yeux des gens, ils s’impriment dans sa mémoire. Parfois, elle a même l’impression que les prunelles colorées apposent leur marque au fer rouge sur sa peau de porcelaine. Alors, oui, Camactov sait qui est l’étrangère. Elle sait qu’elle l’observe, avec une grande discrétion pourtant. Elle la voit, du coin de l’œil, l’observer pendant les shootings photos, comme si elle s’imprégnait de sa technique pour le moins farfelue. Parce que Camillia, elle ne fait jamais rien comme les autres, elle le fait mieux. Quand elle pose, elle n’y va pas par quatre chemins. Elle fait ce qu’on lui dit, elle se surpasse, mais elle oublie un instant l’initiative : les photographes n’aiment pas ça. Elle adresse un sourire léger à sa compagne, l’air de dire, t’inquiète pas. Baisse pas les yeux, c’est trop tard, je savais, je sais que tu m’observes. Mais je m’en fiche. J’aime bien, tu sais, que les regards soient braqués sur moi. T’en fais pas, c’est pas une maladie. C’est normal, je suis fabuleuse. Et son sourire s’agrandit. Un brin suffisante, elle plonge son regard clair dans celui de Soo. « Je vais me changer, et ensuite, je vais faire un tour au café de Flore, tu m’accompagnes ? Et au fait, tu peux me tutoyer. » Elle place un petit espace entre chaque mot, comme si elle les savoure, comme si elle les goûte, observe leur contenance, tente d’apprécier le goût amer de certain et se délecte de la douceur d’autres. Par la suite, la princesse reprend sa contemplation de la jeune étrangère, qui semble émue d’une telle proposition. Elle devient rouge, elle n’y croit pas. Camillia penche la tête sur le côté et tire une dernière fois sur sa cigarette, avant de l’observer se consumer d’elle-même et disparaître dans un cendrier à proximité. « D’accord. Je vous… Euh je t’attends ici. » Camillia hoche la tête en signe d’accord et se relève, avant de suivre le chemin jusqu’à ses vêtements. Elle passe par quelques couloirs avant de trouver la salle. D’instinct, elle entre sans chercher à savoir si par hasard quelqu’un se trouverait là, et comme toujours, il n’y a personne. Camillia est bien trop effrayante pour qu’on cherche à l’approcher. Elle attrape de quoi se vêtir avant de se déshabiller. Un coup d’œil vers le miroir et la magie fait effet. Elle passe une main dans ses cheveux et elle reprend le même sillon pour rejoindre la jeune Soohyun, qui attend patiemment la starlette. Camillia lui fait un petit sourire, mi-franc, mi-malicieux, avant de chercher son téléphone dans son sac. « Tu es sûre que je ne vais pas te déranger ? » Camillia regarde un message mais relève rapidement les yeux vers la jeune fille avant de poser une main sur son épaule qui se veut apaisante. « Si je ne voulais pas t’emmener avec moi, tu peux être sûre que je ne te le proposerais pas. » Elle lui fait un clin d’œil, pose son téléphone au fin fond de son sac, et avant de jeter un coup d’œil à Soo, elle reprend la route vers sa minuscule Twingo grise qu’elle a acheté dès son arrivée en France. Il est vrai que dans Paris, il est plus simple de marcher. Mais trente minutes en talons hauts, Camillia n’a pas très envie de tenter l’aventure. Elle s’installe au volant et ouvre la fenêtre face à Soo. « Tu montes ? »


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MessageSujet: Re: We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love. + soo.   We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love. + soo. EmptySam 12 Juil - 13:49


CAMILLIA & SOOHYUN
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Camilla était belle, elle sentait bon, et avait l’air de venir d’une toute autre planète. Je ne pouvais que l’admirer de toute façon. Elle était sublime et je la trouvais juste… Exceptionnelle. Tant pis si elle avait un caractère de merde comme certains aimaient à le dire. Moi à mes yeux, elle valait de l’or et semblait juste magnifique. Et puis ce n’était peut-être qu’une carapace… Elle faisait méchante et froide pour cacher un passé dont elle ne voulait pas qu’on parle… Ce que je pouvais comprendre et si c’était le cas, pour ça je l’admirais. Car je n’arriverais jamais à faire comme elle… « Si je ne voulais pas t’emmener avec moi, tu peux être sûre que je ne te le proposerais pas. » Rougissant sur le coup, je me grattais le nez un peu mal à l’aise pour le coup. La voyant partir, je la suivis, je n’allais pas rester planter là de toute évidence. Ne me mettant pas trop près d’elle histoire de ne pas la gêner je la suivais à distance, avant qu’on arrive vers une voiture, une Twingo. En fait, j’avais du mal à voir Camilla prendre ce genre de voiture. Elle là-dedans ? Vraiment ? J’aurai imaginé une voiture bien plus… Luxueuse, un truc du genre, mais pas ça en fait. J’en restais même bouche bée. La regardant monter dedans, je ne bougeais toujours pas, c’était une blague ? Enfin, je trouvais ça mignon qu’elle ait ce genre de voiture, mais… Je ne sais pas, je l’aurai plus imaginé dans une voiture bien plus luxueuse. « Tu montes ? » Secouant la tête à sa voix, je sautillais deux pas avant d’ouvrir la portière et de monter dedans. Une fois fermée, je mis la ceinture avant de ne pas trop bouger. Il ne manquerait plus que je fasse une bêtise dans sa voiture. « Elle est chouette ta voiture. » J’étais sincère, les Twingo étaient chouettes, mais j’avais du mal avec elle. C’est tout. Enfin j’étais surement vraiment mauvaise de penser cela. « Tu as le permis depuis longtemps ? J’aimerai trop l’avoir… » Et c’est bien vrai. Mais bon, avoir le permis mais ne pas pouvoir avoir de voiture, c’était surement pire.


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MessageSujet: Re: We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love. + soo.   We’re creatures of the underworld. We can’t afford to Love. + soo. EmptySam 12 Juil - 16:27



CAM ET SOO.
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Love is just a game.
Camillia aime ce qui est luxueux, ce qui coûte cher. Rien n’est assez beau pour la petite princesse. Mais il faut se rendre à l’évidence. Passer d’un lieu à un autre, avec le plus de discrétion possible et surtout avec une plus grande facilité de mouvement, ce n’est pas simple avec une lamborghini. En plus, elle trouve sa Twingo adorable. Elle a bien vu le regard de Soo qui doit surement se demander ce qu’elle fiche dans une de ces voitures étrangement bon marché que n’importe qui peut avoir. Quand on connaît Camillia et ses goûts de luxe, ce choix de voiture est encore plus invraisemblable. Or, la princesse ne dit rien, observant la jeune étrangère qui après avoir entendu l’appel de la jeune femme, monte et s’installe. « Elle est chouette ta voiture. » Camillia esquisse un petit sourire et mains sur le volant, elle se tourne vers Soo. « Pas aussi chouette d’une ferrari, je te l’accorde. Mais dans Paris, ça passe inaperçu. » Elle lui fait un clin d’œil, signe qu’elle a très bien vu son visage quand elle a aperçu la voiture et finit par démarrer. Elle a les yeux rivés face à elle, scrutant la route avec intérêt. La radio est éteinte, pour laisser la jeune étrangère parler. Camillia sait qu’elle ne tiendra pas plus de dix minutes sans combler le silence de quelques mots maladroits. « Tu as le permis depuis longtemps ? J’aimerai trop l’avoir… » Elle esquisse le fameux sourire camillien et reste silencieuse quelques minutes encore avant de prendre un virage à sa droite. Elle finit par se tourner vers la jeune femme quand elle sont à un feu rouge. « Depuis mes dix-huit ans. Mon agent ne voulait pas m’emmener partout. Il a jugé plus simple que j’ai ma propre voiture. » Elle hausse les épaules. A cet âge-là déjà, elle était plutôt connue, ou du moins assez pour ne manquer de rien. Alors, ça a été normal qu’elle ait une voiture, après tout. Elle reprend la route quand le feu passe au rouge. « Tu pourras surement le passer bientôt, non ? A moins que tu n'ais pas le code et toutes ces choses... »

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